

Avant même de marcher, parler ou penser, le corps de chaque être humain met en place une série de réflexes primitifs, appelés réflexes archaïques.
Ces réflexes sont automatiques, essentiels à la survie du nourrisson, mais aussi à la construction de l’équilibre, de la coordination, de l’attention, du langage et même de la gestion des émotions.
🔹 Quand tout va bien, ces réflexes s’intègrent naturellement au fil du développement moteur.
🔹 Mais parfois, certains restent actifs ou mal intégrés : le corps continue alors de réagir comme s’il était en mode “alerte” ou “désorganisation”, même si l’enfant (ou l’adulte) fait de son mieux.
Difficultés d’attention, d’écriture, troubles posturaux, fatigue rapide, hypersensibilité, agitation, stress chronique, trouble du sommeil…
Et si le corps n’avait tout simplement pas terminé une étape essentielle de son développement ?
Travail sur les réflexes, ca sert à quoi ?


Des efforts disproportionnés pour apprendre
Votre enfant est intelligent, mais il se fatigue vite, décroche en classe ou se décourage rapidement ? Il met du temps à écrire, il oublie ce qu’il vient de lire, il a du mal à rester concentré ou à organiser ses idées ?
Ces difficultés ne sont pas une question de volonté : elles peuvent être liées à des réflexes archaïques encore actifs qui interfèrent avec la posture, l’attention et la coordination.
Réflexes souvent concernés :
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Réflexe tonique labyrinthique (avant/arrière)
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Réflexe tonique asymétrique du cou
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Réflexe spinal de Galant
👉 Ces réflexes influencent le tonus musculaire, l’équilibre, la coordination et la posture, essentiels pour rester assis, lire, écrire ou se concentrer.

Écriture difficile, lente ou douloureuse (fatiguante)
Crayon mal tenu, écriture tremblante ou illisible, douleurs à la main ou au poignet, lenteur excessive...
Cela peut être le signe de réflexes encore actifs qui empêchent une bonne motricité fine. Leur intégration permet de fluidifier le geste graphique et de redonner du confort.
Réflexes souvent concernés :
Réflexe d’agrippement palmaire (grasping)
Réflexe tonique asymétrique du couRéflexe de Babkin (pression paumes – bouche)
👉 Ces réflexes interfèrent avec la motricité fine, la coordination main-œil et la stabilité posturale.

Une approche respectueuse et ludique
En séance, chaque réflexe est testé de manière douce et adaptée à l’âge. Des mouvements corporels simples, parfois ludiques, sont proposés pour favoriser une intégration en profondeur. L’objectif : redonner au corps ses fondations, pour permettre au cerveau de se libérer et d’apprendre avec plus de fluidité.
Lecture, compréhension, mémoire
Sauts de ligne, mots mal lus, difficulté à comprendre ce qui est lu, oublis fréquents…
Certains réflexes influencent les mouvements oculaires ou la coordination entre les hémisphères du cerveau. Leur intégration soutient la lecture fluide et la mémorisation.

Réflexes souvent concernés :
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Réflexe oculo-moteur, RTAC, Réflexe de Landau.
👉 Ils perturbent les mouvements oculaires, la lecture fluide et la coordination occulomotrice.

Inattention, agitation, troubles DYS / TDAH
Difficulté à rester concentré, à suivre les consignes, à passer d’une tâche à l’autre, à canaliser son énergie…
L’intégration des réflexes aide à poser le système nerveux, à améliorer la présence mentale et à soutenir les enfants DYS ou avec TDA(H).
Réflexes souvent concernés :
Moro, Spinal de Galant, Tonique labyrinthique, RTAC, RTSC.
👉 Ces réflexes impactent la gestion du stress, la régulation émotionnelle et l’attention soutenue.
Perte de confiance, découragement
L’enfant sent qu’il "n’y arrive pas", malgré ses efforts. Cela affecte l’estime de soi et le plaisir d’apprendre.
En libérant les blocages corporels et neurologiques, les séances permettent à l’enfant de retrouver ses capacités naturelles… et le sourire qui va avec.
Réflexes souvent concernés :
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Réflexe de Moro
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Réflexe de Paralysie par la peur
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👉 Ces réflexes non intégrés activent une réponse automatique de retrait ou de lutte, empêchant l’enfant de se sentir en sécurité pour apprendre.
❓ Questions fréquentes (FAQ)
Chaque enfant est unique, et il est normal d’avoir besoin de clarifications avant de commencer. Voici quelques réponses aux questions que l’on me pose fréquemment en séance.
🔹 Mon enfant n’a pas de diagnostic… est-ce que ça peut
l’aider quand même ?
Oui, tout à fait. L’intégration des réflexes archaïques s’adresse à tous les enfants (et adultes) présentant des difficultés motrices, émotionnelles ou scolaires.
Il n’est pas nécessaire d’avoir un diagnostic. Mon approche est globale et personnalisée, sans jugement ni étiquette.
🔹 Quels sont les réflexes concernés exactement ?
Chaque personne a son propre fonctionnement. Lors des séances, les réflexes sont testés individuellement, selon les besoins du corps.
Ceux cités dans cette page (réflexe de Moro, de Galant, réflexe tonique asymétrique du cou…) sont donnés à titre d’exemple.
🎯 Il ne s’agit pas d’un diagnostic mais d’un repérage corporel pour rééquilibrer les bases du système nerveux.
🔹 À partir de quel âge peut-on commencer ?
Dès 4 ou 5 ans, si l’enfant peut suivre des consignes simples. Pour les plus jeunes, un travail peut aussi être proposé via les parents, à travers le toucher, le mouvement et le jeu.
Les adolescents, adultes et seniors peuvent également bénéficier de ce travail – les réflexes concernent toutes les étapes de vie.
🔹 Combien de séances faut-il ?
Cela varie selon chacun. En général, 1 à 2 séances par mois suffisent pour permettre au corps d’intégrer les mouvements proposés.
🟢 Entre les rendez-vous, je propose de petits exercices (Jeux) simples à faire à la maison (1 à 3 minutes par jour) pour renforcer les effets.
🔹 Est-ce que les séances sont douloureuses ou fatigantes ?
Non, jamais. Les séances sont douces, progressives et respectueuses du rythme de chacun.
Pour les enfants, c’est souvent présenté sous forme de jeu ou de mouvement ludique. Pour les adultes, les mouvements sont simples, accompagnés de respirations et de micro-ajustements.